Mahomet et les quatre premiers califes

Mahomet et les quatre premiers califes

Distinction entre les réalités


Confusion et indécences de la gauche défenseuse du " vrai islam"



Distinction indispensable entre les réalités distinctes

Des personnalités de gauche s'indignent, le méchant Edwy Plenel les accuse d'une croisade contre les musulmans, alors que non, pas du tout, elles seraient seulement contre l'" islamisme" et "les islamistes ne sont pas musulmans ".

Voir par exemple cette vidéo de l'émission C dans l'air et les propos de Laurence Taillade ou les déclarations de Manuel Valls à BFM.


Bien sûr que si les islamistes sont musulmans, et la loi islamique inclue les actes contraires aux droits humains,

La réalité est que certains musulmans n'appliquent pas toute la loi islamique, 

Pour certains parce qu'ils ne l'approuvent pas ou dans d'autres cas parce qu'ils n'en ont pas l'occasion, la volonté, ou le courage,
donc pour des raisons variées et fort differentes,

C'est une autre question que celle de savoir qui est musulman et ce qu'est l'islam,

Dire qu'ils y aurait une theorie islamique et une dérive politique islamiste et des musulmans distincts des islamistes en raison de cette différence théorique est un mensonge et une imbécilité reposant sur la confusion la plus épaisse,

il y a des tentatives d'élaborer d'autres theorie, non abouties.
Il y a des conduites differentes, des applications de la charia distinctes, 
il y a donc des gens qui se disent musulmans pour diverses raisons et qui n'appliquent pas et n'ont guère envie d'appliquer la loi d'Allah du coran et la tradition, et qui donc se sentent bien dans les lois françaises,
mais sans plus, ni plus ni moins.

Confondre sous un même mot, "islam", des réalités aussi distinctes que la loi et les phènomenes de son application, par exemple, relève soit de l'imbécilité profonde, soit de l'escroquerie volontaire, au choix.
Car depuis le temps que l'on débat de ce sujet, les clarifications ont largement pu être faites, au moins parmi les gens qui se prétendent intellectuels, donc sauf parce ceux qui ont des raisons de ne pas vouloir les voir.



Taxé d'extrême droite contre " menacé de mort " : l'indécence de la plainte de cette gauche là

S'ajoute à cette confusion intellectuelle et à cette manipulation permanente, l'indécence des plaintes de ces personnages qui ne cessent et continuent d'accuser les auteurs de critiques de l'islam d'"islamophobie" et de haine des musulmans et d'être "d'extreme droite" et de vouloir un génocide contre les musulmans, et .... viennent pleurnicher contre le vilain Plenel en disant qu'il les condamne ainsi à mort ...

JE suis condamnée à mort par vos accusations répugnantes, vous les incultes qui pensent que dire ce que les savants de l'islam ont toujours dit de l'islam serait raciste ...


" Edwy Plenel "est un grand journaliste, qui a été le patron de la rédaction du 'Monde', qui a créé un site, Mediapart, dont tout le monde salue le travail que font ses journalistes. (...) Et quand on reprend [sa] phrase exacte, où il me cite par ailleurs, où il nous assimile à l'extrême droite, c'est très grave. C'est très grave. C'est un appel au meurtre. Et on ne joue pas avec cela", a déclaré Manuel Valls à RMC et BFMTV.


"Accuser de mener une croisade [référence à un article de Mediapart titré 'la Croisade des imbéciles', NDLR], ce sont exactement les mêmes mots, c'est la sémantique utilisée par les islamistes, utilisée par la propagande de Daech".

"Quand vous avez une partie de la rédaction de Mediapart qui explique que l'islamisme en tant que tel, en soi, n'est pas un problème grave, qui explique que je suis l'héritier de Déat, c'est-à-dire des fascistes des années 1930, moi qui lutte contre l'antisémitisme, qui ai fait face à une campagne ignoble antisémite, qui lutte contre tous les racismes (...), qui accuse des intellectuels de mener des croisades, on nous désigne", a-t-il insisté.

Helios d'Alexandrie sur l'Arabie

L'Arabie sort -elle du marasme ?


https://www.dreuz.info/2017/11/11/purge-a-la-saoudienne-est-ce-la-fin-du-wahhabisme-par-helios-dalexandrie/#comments

Purge à la saoudienne, est-ce la fin du wahhabisme? Par Hélios d’Alexandrie
PUBLIÉ PAR HÉLIOS D'ALEXANDRIE LE 11 NOVEMBRE 2017
L’Histoire du monde arabe s’écrit sous nos yeux, de temps en temps au ralenti, quelque fois à l’arrêt et plus souvent à reculons. Mais voilà qu’elle vient de connaître en Arabie Saoudite une accélération fulgurante, le jeune prince héritier Mohamed Ibn Salman a pris les affaires en main.
Par une purge, sans précédent dans les annales du Royaume, il vient de neutraliser tous ceux qui étaient en position de tracer des limites à ses ambitions réformistes. Nul ne s’attendait à un tel chambardement et pourtant tout le monde s’accordait depuis des années qu’il fallait mettre fin à l’immobilisme et à la sclérose.
L’irrésistible ascension de Mohamed Ibn Salman ne laisse pas d’étonner, à trente deux ans il s’apprête à mettre fin à plus de cinquante ans de gérontocratie. La majorité de ses prédécesseurs ont accédé au trône à un âge vénérable, Son père Salman Ibn Abd el Aziz est devenu roi en janvier 2015 à 80 ans, son âge et sa santé ne lui permettent pas de prendre en main les affaires du Royaume. Dès sa montée sur le trône il a placé son fils Mohamed aux plus hauts échelons du pouvoir, il a par la suite évincé deux aspirants à sa succession pour le nommer héritier direct, et tout le monde croit qu’il s’apprête à abdiquer en sa faveur.
De par son âge et sa formation Mohamed Ibn Salman est plus proche des préoccupations des saoudiens, et en particulier des jeunes, que les membres séniors de sa famille. Il a une lecture juste de la situation intérieure du pays qu’il veut gouverner. Audacieux, voire un tantinet téméraire, il cherche à le faire évoluer rapidement pour lui permettre d’accéder à la modernité. La chute des prix du pétrole a réduit considérablement les revenus de l’État et ses surplus monétaires, la famille régnante n’a plus les moyens d’acheter le silence du peuple avec de l’argent tout en poursuivant un train de vie scandaleux. L’obscurantisme religieux, fruit de l’alliance avec le courant wahhabite, tyrannise littéralement les gens et en particulier les femmes, il est la cause principale de l’ignorance, de la stagnation et de la régression dans le terrorisme. Le pays est littéralement bloqué, à moins d’un changement rapide il risque l’effondrement. Heureusement il existe un exemple à suivre, celui des Émirats Arabes Unis dont l’ouverture au monde s’accorde assez bien avec la fidélité à l’islam.

Un royaume en crise

Pour bien comprendre les décisions audacieuses de Mohamed Ibn Salman il est important de bien saisir la situation intérieure de l’Arabie Saoudite. Dans une interview traduite et publiée en février 2014, l’écrivain et penseur égypto-allemand Hamed Abd el Samad, auteur de « la chute du monde islamique » et du « fascisme islamique » a dit ceci:
« …cette stabilité (celle de l’Arabie Saoudite) n’est qu’apparente, car si on revient à la réalité des choses, un État comme l’Arabie Saoudite ne peut être considéré comme stable; de tous les pays islamiques il est celui qui souffre le plus de schizophrénie…Il fait preuve d’une grande ouverture à la consommation de style américain, et en même temps il abrite le fondamentalisme islamique wahhabite, réputé être le plus extrémiste, et pour qui tout musulman est un kafir (mécréant) à moins qu’il n’adopte le wahhabisme. Ce mélange de consumérisme à l’américaine et de wahhabisme est à proprement parler explosif. C’est le fait d’adopter un mode de vie à l’occidentale, en jouir, s’adonner à tous ses travers et à toutes ses voluptés, et en même temps, en son for intérieur et de par son éducation religieuse, entretenir une hostilité profonde à l’égard de ce mode de vie. L’existence chez la même personne de deux manières d’être aussi conflictuelles, est source de danger.
L’explosion à laquelle je m’attends en Arabie Saoudite sera assourdissante. Nous approchons de l’étape où elle aura épuisé ses réserves pétrolières, ce sera au cours des prochaines décennies. Il existe dans ce pays, supposément très riche, pas moins de 40% de jeunes qui ne trouvent pas d’emploi, la pauvreté a atteint des niveaux impossibles à imaginer. Le contraste entre la richesse et la pauvreté engendre le mécontentement et la colère. L’Arabie Saoudite compte une minorité chiite importante, 50 mille chiites sont emprisonnés sans jugement; les trois millions de chiites sont en colère. Tous ces ingrédients mis ensemble augurent du pire et je prévois une explosion comme en Égypte, autre pays décrit il n’y a pas si longtemps comme le plus stable de la région.
Mais les gens n’ont pas encore réalisé que le caractère tribal de la société saoudienne est en voie d’être remplacé par quelque chose de différent: l’Arabie Saoudite est le pays musulman qui compte le plus grand nombre d’athées.
Le phénomène de l’athéisme se rencontre en Arabie et en Iran, deux pays qui vivent depuis longtemps sous un régime islamique, les gens ont par conséquent une longue expérience du mensonge, de la répression et des promesses en l’air au nom de l’Islam. Ils ont été immunisés et on ne peut plus leur faire gober n’importe quoi. Mais en contrepartie il existe des mouvements fondamentalistes aussi forts; c’est exactement cela « le conflit de civilisation interne »: un groupe religieux fanatisé suscite en réaction un groupe qui rejette catégoriquement la religion; mais ce dernier ne se contente pas d’appeler à séparer la religion de la politique, il va jusqu’à réclamer l’élimination de la religion. Le nombre élevé de gens qui rejettent l’islam, est l’un des éléments qui m’ont convaincu que l’explosion en Arabie Saoudite est imminente; parce que nous vivons dans une époque où la dictature, quelle que soit sa forme, ne peut pas durer. Ce n’est plus possible à cause de la mondialisation et surtout de la révolution dans les communications. Dans le passé la dictature était possible, parce qu’elle avait les moyens de contrôler l’information et d’isoler sa population du reste du monde. À présent les jeunes sont branchés, ils voient tout ce qui se passe ailleurs dans le monde, en Europe, au Liban…Il n’y a plus de monopole de l’information. Aucun pays à part la Corée du Nord n’est en mesure de contrôler l’information, pas même la Chine. Après avoir goûté à la possibilité de voir le monde tel qu’il est, les jeunes ne se laisseront pas faire, et n’accepteront pas qu’on leur impose une information censurée par l’État, d’autant plus que, dans le monde musulman, les moins de 25 ans forment plus de 50% de la population.
La génération montante est comme un déluge, elle a adopté un langage différent et s’est habituée à d’autres façons de faire. Il est illusoire d’essayer de contrôler ces jeunes, l’argument d’autorité n’a aucune prise sur eux. Il n’existe pas d’autre avenue en dehors du dialogue et du compromis.

Ceux qui aujourd’hui tiennent à vivre comme au temps où on voyageait à dos de chameau, sont voués à l’insignifiance. Nous vivons à l’ère des satellites et de la nanotechnologie, et non à l’ère des caravanes et de l’urine de chameau comme remède universel

Notre attente ne sera pas longue, l’Arabie Saoudite et la Jordanie nous réservent des surprises, ce sera dans une couple d’années; c’est que les fondements de ces sociétés ne sont pas sains et ne s’accordent pas avec l’esprit du temps. Avant la modernité, la télé, l’internet ça pouvait aller, mais plus maintenant. Ceux qui aujourd’hui tiennent à vivre comme au temps où on voyageait à dos de chameau, sont voués à l’insignifiance. Nous vivons à l’ère des satellites et de la nanotechnologie, et non à l’ère des caravanes et de l’urine de chameau comme remède universel. Interdire aux femmes de monter à bicyclette ou à conduire une auto… Paralyser la moitié de la société en appuyant sur un bouton appartient désormais à un passé révolu. Que ce soit en Arabie Saoudite ou ailleurs, la femme aujourd’hui observe le monde, elle sait dans quelle direction il avance. Il sera impossible de lui bander les yeux et de paralyser la moitié de la société. Les jeunes Saoudiens attendent qu’une brèche s’ouvre, un peu comme en Égypte, ils s’y engouffreront et ne tarderont pas à descendre dans la rue. »
 La situation extérieure n’est pas moins inquiétante, les dangers guettent le royaume d’à peu près tous les côtés. Au Nord, à L’Est et au Sud l’ennemi chiite menace. l’Iran, puissance régionale veut en découdre avec l’Arabie pour le contrôle du Moyen-Orient. Partout où chiites et sunnites s’affrontent, le sang des civils coule à flot, des villes et des villages sont détruits, des régions entières se dépeuplent, des millions de gens partent pour l’exil, et tout espoir est perdu pour eux. l’Arabie opprime sa minorité chiite, Il suffit donc de peu pour qu’elle se soulève et que le feu de la guerre civile consume le royaume, de la même façon qu’il dévore la Syrie, l’Irak et le Yémen. Face à cet ennemi l’Arabie doit s’armer, elle doit également tisser des alliances avec la Jordanie et l’Égypte, mais surtout avec Israël avec qui elle partage le même ennemi, elle doit surtout pouvoir compter sur la protection des États Unis, seuls capables d’endiguer militairement l’Iran.
Tout porte à croire que Mohamed Ibn Salman et le parti qui le soutient ont une conscience aigüe des dangers qui menacent le régime, et il y a fort à parier qu’à ce sujet les discussions, au sommet de l’État Saoudien et particulièrement à l’intérieur de la famille régnante, ont abouti à des désaccords profonds, voire à des oppositions irréductibles entre la branche traditionnaliste et le courant réformateur. Comme en pareil cas, chaque parti a pris acte de l’impossibilité d’en arriver à une entente et de la nécessité de trancher dans un sens ou dans l’autre. Ce fut Mohamed Ibn Salman qui frappa le premier, il pris l’autre parti de vitesse et trancha le nœud gordien.

Le facteur Trump

Il y a exactement un an Donald Trump gagnait l’élection à la présidence des États Unis. Les saoudiens n’étaient pas peu contents de voir Obama quitter la Maison Blanche. Le nouveau locataire leur est apparu comme un chef d’État fiable, ayant des objectifs bien définis et la ferme intention de les réaliser. Un Président avec qui ont peut faire un bon bout de chemin en étant assurés qu’il ne vous laissera pas tomber comme son prédécesseur. L’Arabie Saoudite a davantage besoin des États Unis que ces derniers ont besoin d’elle, autosuffisants et même exportateurs d’énergie, la protection qu’ils offrent à l’Arabie, premier exportateur de pétrole, ne leur apporte pas en retour autant de bénéfices que par le passé, elle ne doit donc pas s’inscrire comme une priorité absolue. Le fait que l’Arabie consacre une part importante de sa richesse dans la propagation de l’islam wahhabite et du terrorisme islamique, constitue plus qu’un irritant, il s’agit d’un sujet profondément préoccupant, source de méfiance et de désaccord, qui affecte sérieusement les relations des deux pays.
Durant l’année précédant sa nomination à la candidature du parti républicain, Donald Trump ne s’empêchait pas de rappeler les dangers de l’extrémisme islamique, allant jusqu’à suggérer de mettre fin à l’immigration en provenance des pays musulmans. Ses déclarations ont suscité l’indignation du prince saoudien Al Walid ibn Talal, dont la richesse personnelle évaluée à trente milliards de dollars, et le statut d’actionnaire majeur dans plusieurs entreprises multinationales, faisaient de lui un personnage influent dans les hautes sphères du mondialisme. Il en résulta un échange acrimonieux entre les deux hommes dont l’effet concret fut de convaincre nombre d’américains excédés par l’islam, que Trump était l’homme de la situation. Malgré les accusations d’islamophobie qui fusaient de toutes part, ou en partie à cause d’elles, Trump a été élu; ce fut pour les saoudiens un signe qui ne trompe pas que les temps ont changé. Ils ont rapidement compris que leur promotion systématique de l’extrémisme islamique, se retrouvera bientôt sur la table lors des négociations avec Trump.
Mohamed Ibn Salman n’a pas perdu de temps, peu de temps après l’assermentation de Trump il était reçu à la Maison Blanche pour discussion. Les deux hommes ont échangé leurs points de vue, les intérêt de l’un s’accordaient avec ceux de l’autre. Trump voulait deux choses: couper les vivres à l’extrémisme islamique et monnayer à prix élevé la protection américaine. Mohamed Ibn Salman voulait un engagement ferme de la part des États Unis aux côtés de l’Arabie et contre l’Iran. La rencontre ne dura pas longtemps, signe que les deux leaders ont trouvé rapidement un terrain d’entente. Il fut convenu que le président américain, lors de son prochain voyage, allait visiter l’Arabie en signe non-équivoque d’appui au Royaume. Bien plus, il devait à cette occasion s’adresser à un parterre de chefs d’États musulmans invités à le rencontrer à Riyad et signer par la même occasion des contrats plantureux de vente d’équipements militaires et des accords d’investissements dans l’économie américaine.
Lors de son discours historique à Ryad Trump a été clair. Ses demandes concernant l’extrémisme et le terrorisme islamiques ont pris l’allure d’ordres adressés à tous les chefs d’États musulmans, à l’effet de mettre fin au terrorisme islamique et au fondamentalisme qui le nourrit. Spécifiquement il exigea qu’on tarisse les ressources en tous genres qui l’alimentent et qu’on le prive de ses bases territoriales. Pour appuyer le sérieux de sa demande, Trump a cru bon de donner l’exemple, en intervenant massivement dans la guerre contre l’État islamique en Syrie et en Irak. Défaire les extrémistes et les priver de leurs assises territoriales, voulait dire aussi que les États Unis ne voient plus d’un bon œil qu’on soustraite, comme au temps d’Obama, l’effort de guerre en le confiant aux jihadistes.
La volonté clairement exprimée par Trump semble avoir donné des ailes à Mohamed Ibn Salman. Il en profita pour signifier que les beaux jours de l’extrémisme islamique touchaient à leur fin. Il annonça publiquement que l’Arabie se doit de trouver sa place dans le monde comme une nation normale, pratiquant un islam tolérant qui n’antagonise pas les autres religions. Accéder à la normalité c’est également diversifier l’économie en investissant dans l’industrie et le tourisme pour créer des emplois, réduisant d’autant la dépendance au pétrole. Des gestes concrets ont suivi le discours: abolition de la police religieuse, renvoi et même arrestation de milliers de religieux extrémistes dont la seule occupation consistait à fanatiser les jeunes, arrêt du financement étatique de la prédication outre-frontières de l’islam wahhabite, abolition de l’interdiction faite aux femmes de conduire une auto. Toutes ces décisions ont suivi de près la défaite de l’État islamique (DAESH) en Irak et en Syrie, et la fin du rêve de califat universel. Mohamed Ibn Salman en a profité pour frapper sans tarder l’extrémisme islamique, croyant ainsi lui assener le coup de grâce.

Faire d’une pierre deux coups

Donald Trump et Mohamed Ibn Salman ont une opinion convergente sur la nécessité de redonner à la nation la place qui lui revient face au mondialisme. Tous les deux concentrent leurs efforts à protéger leurs frontières et développer leur économie, et C’est sur la base de l’intérêt national qu’ils conçoivent leur politique étrangère. Les grands ensembles, unions économiques et politiques, zones de libre échange, accords internationaux, ont pour but d’entraver la liberté d’action des États et restreindre l’exercice de leur souveraineté. Cet affaiblissement des nations au profit d’instances supranationales non-élues et donc illégitimes, a pour effet de concentrer les leviers du pouvoir entre les mains d’une oligarchie mondiale extrêmement puissante mais largement invisible, et qui n’a de compte à rendre à personne. Cette oligarchie vise l’uniformité; sous couvert de défendre la diversité, elle exige et obtient l’ouverture des frontières au détriment de la cohésion nationale et de la culture propre à chaque pays. La libre circulation des biens et des personnes, l’immigration de masse, l’imposition du multiculturalisme, le monopole sur les médias et l’islamo-gauchisme violent, sont les outils dont elle se sert pour rendre inopérante la volonté des peuples et mettre fin à leur résistance.
La guerre déclarée contre Trump par ses opposants, tous partis confondus, et par les médias, ne vise pas tant sa personne que sa politique ouvertement nationaliste. C’est parce qu’il poursuit des objectifs contraires à ceux du mondialisme qu’il est à présent la bête noire de l’oligarchie mondiale. Entre cette dernière et Trump la guerre totale est déclarée, désormais tous les coups sont permis. Il y a peu de chefs d’États puissants avec lesquels Trump peut faire alliance, Mohamed Ibn Salman est de ceux-là et c’est à travers lui que Trump a riposté. L’arrestation de onze émirs richissimes, dont el Walid Ibn Talal et de plusieurs personnalités du régime sous l’accusation de corruption, a pour effet de mettre hors jeu des membres importants de l’oligarchie mondiale. Il aura aussi pour effet un transfert massif de richesse vers l’État saoudien, lui permettant de payer comptant l’équipement militaire acheté à l’Amérique et d’aller de l’avant dans la transformation de l’économie saoudienne.

Un avenir fait d’incertitudes

Les retournements de fortune doivent toujours être pris en compte, nul ne peut prédire l’avenir avec certitude, l’Histoire a cette fâcheuse habitude de fausser compagnie à ceux qui prétendent lui assigner son cours. Chose certaine, comme l’a prédit Hamed Abd el Samad le monde islamique, en déclin depuis des siècles, est à la veille de s’écrouler, sa chute est inéluctable à moins d’un sursaut inattendu et spectaculaire. En ce qui concerne l’Arabie, la stagnation et même le pourrissement sur le plan politique et social, mènent tout droit à la catastrophe, en ce sens les mesures énergiques prises par Mohamed Ibn Salman constituent, non des actes irréfléchis ou téméraires, mais le coup de barre qui s’impose pour sauver le pays.
Les décisions prises par Mohamed Ibn Salman auront des répercussions partout sur la planète. Le tarissement des fonds saoudiens pour la propagation du wahhabisme, amènerait tous ceux qui en vivent à chercher un vrai emploi. Le fanatisme islamique, faute d’argent perd une bonne partie de son ardeur et de son pouvoir de séduction; nul doute qu’une foule de vocations religieuses et jihadistes ne verraient pas le jour. Qui s’en plaindrait?
Certaines questions se posent: Mohamed Ibn Salman réussira-t-il son pari? Pourra-t-il vaincre rapidement ses opposants pour se concentrer par la suite à l’atteinte de ses objectifs? Réussira-t-il à convaincre et mobiliser la jeunesse saoudienne? Parviendra-t-il à exorciser les démons du Wahhabisme?
Le conflit armé avec l’Iran semble à présent inévitable. On ne peut toutefois exclure qu’un changement de régime survienne, qui mettrait fin au despotisme des ayatollahs et conduirait les iraniens à se recentrer sur leur pays. Mais un conflit étendu entre chiites et sunnites aura des conséquences catastrophiques sur tous les pays impliqués. Seuls les États Unis et la Russie, deux nations majoritairement chrétiennes, possèdent les moyens de le prévenir, à condition qu’ils y trouvent leur intérêt et qu’ils aient la sagesse d’unir leurs efforts.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

Quelques commentaires et les réponses d'Helios d'Alexandrie :


  1. Je me demande ce qu’attendent les Américains et les Saoudiens pour s’allier avec les réformistes iraniens (s’il en reste) et renverser les ayatollahs. Peut-être est-ce pour bientôt?
    1. @ Magali Marc,
      La disparition éventuelle du wahhabisme et du Khomeynisme ne mettra pas nécessairement fin à la rivalité et à la méfiance entre les arabes et les perses. Le risque de guerre toutefois disparaîtra. Le régime au pouvoir en Iran n’est pas moins fragile que celui des Saouds, lui aussi est à la merci d’une « révolution de palais ». Certains observateurs pensent que l’Iran en est rendu au même point que l’URSS avant Gorbatchev: superpuissance au dehors, décomposition en dedans.
      1. Pour avoir passé trois ans en Iran du temps du Shah, je me souviens que les perses avaient le plus grand mépris pour les arabes. Ils les considéraient vraiment pour moins que rien et en parlaient de manière dédaigneuse. Donc le grand amour, ce n’est pas pour demain.
  2. C’est beau, mais je ne crois point à l’islam à visage humain, exactement comme le socialisme à visage humain n’a jamais pu fonctionner.
    Il ne s’agit que de l’exercice de l’art du savant dosage de la préservation des intérêts des uns et des autres, dans un contexte temporel et temporaire donné.
    Malgré les évidences, 70 ans ont suffi pour ancrer une certaine image du passé dans la conscience collective des Russes, une image loin d’être négative. Mais il y avait un Gorbatchev et Poutine, quoi qu’on pense de lui, n’est pas un chantre du soviétisme.
    Mais Mohammed ben Salmane n’est pas Gorbatchev et les 1400 ans de l’islam sont le multiple par vingt de la période soviétique.
    D’ailleurs cette histoire avec Sophia la robote n’est qu’une farce monumentale.
    La Russie, malgré son immense potentiel scientifique et technologique, et ses gigantesques ressources naturelles, n’est, mis à part la course à l’armement, nulle part.
    Alors que l’Arabie saoudite qui n’a que du pétrole et de l’islam rigidissime…
    Va-t-on commencer à se faire des illusions débridées sur ce pays uniquement parce que le président américain actuel y a prononcé un discours ?
    1. @ Aspirine,
      Je vous cite: « Alors que l’Arabie saoudite qui n’a que du pétrole et de l’islam rigidissime…Va-t-on commencer à se faire des illusions débridées sur ce pays uniquement parce que le président américain actuel y a prononcé un discours ? »
      Des illusions débridées certainement pas, mais un portrait qui colle à la réalité pourquoi pas. Les choses n’arrivent pas par hasard, Mohamed Ibn Salman est l’ultime espoir de la monarchie saoudienne, sans l’action qu’il a entrepris son sort était scellé, en intervenant comme il a fait il lui a obtenu un sursis. La société saoudienne a profondément changé, principalement à cause du changement des mentalités de la classe moyenne. la pression monte dans la cocotte-minute, il a donc fallu relâcher la pression pour éviter l’explosion.
      Nul ne se fait d’illusion sur l’islam à visage humain et les saoudiens qui vivent sous le joug de cet islam encore moins que nous. On ne réalise pas assez l’impact que l’État islamique a eu sur les musulmans. Le choc a laissé des traces profondes dans leur psyché et dans l’image qu’ils se font d’eux-mêmes. Le simple fait de réaliser que l’islam imposé par l’État islamique constitue le vrai islam, en a traumatisé plusieurs. La progression de l’athéisme n’y est pas étrangère, mais pour ceux qui continuent à se dire musulmans, l’islam tel qu’ils le vivent a cessé d’être l’islam, il en porte encore le nom mais c’est tout autre chose. Cela se passe dans l’intimité de la conscience, mais au dehors rien ne semble avoir changé.
      1. Hélios,
        En témoigne le nombre de conversions au Christianisme de nombre d’anciens fidèles d’Allah, l’islam est en train de s’effondrer sauf chez nous!
        Daesch a fait prendre conscience à beaucoup de musulmans qui aspirent à une spiritualité, que le message de l’islam est en réalité une idéologie criminelle.
        Pour les autres hélas, ils sont restés les crétins utiles de ceux qu’ils servent!
        1. @ Rodrigue,
          Le phénomène de conversion au christianisme étonne dans un pays où aucun prêtre ou missionnaire chrétien n’est admis et où la simple possession d’une bible constitue un crime contre l’islam et l’État. Les canaux d’évangélisation par satellite et Internet offrent aux saoudiens un accès à la bible bien moins compromettant que la possession d’une version imprimée.
          Bien souvent la conversion s’effectue suite à des rêves ou à des visions au cours desquels le Christ Jésus apparaît aux personnes et leur demande de le suivre. Il s’agit alors d’une conversion du cœur que le nouveau chrétien garde secrète pour des raisons évidentes. C’est pourquoi il est difficile d’évaluer avec précision l’ampleur du phénomène. Les nouveaux convertis usent de prudence pour ne pas se trahir, mais il arrive que le changement qui s’opère en eux et dans leur attitude avec autrui éveille les soupçons des proches et des collègues de travail. S’ils sont dénoncés à la police ils courent le risque d’être arrêtés, jetés en prison sans jugement, torturés et même condamnés à mourir.
          Lors d’un voyage à l’étranger, en Europe ou en Amérique, ils profitent de l’occasion pour établir des contacts avec les organismes qui se consacrent à l’évangélisation, et pour se faire baptiser.
          Les évaluations les plus récentes font état de cinquante mille nouveaux chrétiens en Arabie, ce n’est pas beaucoup mais le phénomène de conversion est en croissance.
  3. Toutes mes félicitations. Vous avez compris ce qui se passe, et le role crucial de Trump dans tout cela. Bien a vous.
    1. Merci monsieur Millière pour votre appréciation, elle m’honore et me touche profondément. Amitiés

  4. la fin du wahabisme ne signifie pas la fin du rigorisme musulman.
    l’histoire de l’islam est faite de contractions et de tensions permanentes entre les deux pôles 1/ de l’intégrisme originel et 2/ du relâchement doctrinal.
    le problème est la base intangible du coran qui distille la méfiance agressive envers les musulmans tièdes assimilés à des impies, et qu’on peut persécuter ou éliminer selon l’air du temps.
    En Iran, il y a aussi une majorité de jeunes épris de liberté, et pourtant ils ne parviennent pas à faire sauter le couvercle de la cocotte-minute sous pression ayatollesque. Y aura-t-il un vrai tournant en Arabie (?) ou ne sera-ce qu’une péripétie sans lendemain sur la terre sacrée de l’islam, on ne peut guère pronostiquer.
    1. Monsieur l’Abbé Arbez, je pense comme vous pour le long terme. C’est à dire avec beaucoup de scepticisme quand à une évolution de l’Islam, … qui n’est structurellement et fondamentalement pas réformable.
      Mais je pense que nous avons là une fenêtre formidable pour atteindre deux objectifs majeurs au Moyen-Orient (et pour le monde libre). La dénucléarisation de l’Iran et le règlement du conflit palestinien par l’élimination – du moins sa castration – de l’AP et du Hamas et la victoire définitive d’Israël pour clôturer la guerre entamée en 1947.
      Mais si la conjoncture mondiale cesse d’être favorable aux musulmans par la reprise en main du monde par le « monde libre » les nations occidentales, ajouté à la baisse de la rente pétrolière irrémédiable, il devient alors probable que le monde musulman s’effondrera et que cela entraînera alors de mutations pas forcément voulues mais inévitables.
    2. l’Islam en est toujours revenu au fanatisme, même après des périodes de calme, c’est qu’il porte en lui même le fanatisme.
      L’Islam est fanatique par essence, obscurantistes, nihiliste. l’Islam est par essence un totalitarisme, et toute son histoire le prouve, malgré des phase « calme ».
      La première sourate de l’islam est la preuve de son intolérance.
      Parfois les phases calmes que l’on nous décrit ne l’étaient pas en fait.
      Mais l’islamophilie veut nous faire passer une période où il y a eu en quelques siècles des centaines de batailles, de la pure intolérance pour une phase dite calme … http://static.europe-israel.org/wp-content/uploads/2014/08/espagne.jpg
      Et voir la conquête de l’Inde et ses phases calmes …
    3. @ Abbé Arbez,
      Les penseurs musulmans contemporains sont unanimes sur un point: à moins d’une réforme ou d’une transformation profonde de l’islam, le monde islamique court à sa perte; jusqu’au président égyptien al Sissi qui l’a dit textuellement: « cette oumma est en train de se perdre sous nos yeux et c’est nous qui sommes les artisans de sa perte! » Il l’a dit devant un parterre d’un millier d’imams à l’Université d’al Azhar il y a plus de trois ans.
      La question qui se pose pour les pays musulmans est donc de nature existentielle: être ou ne pas être?
      Le choix du rigorisme mène à la chute à plus ou moins brève échéance. Les fantasmes de domination de l’Europe et de la civilisation occidentale sont de nature à retarder l’effort de remise en question, c’est la fuite en avant: « plutôt que de diagnostiquer et traiter la maladie, transmettons là au monde entier, de cette façon toute l’humanité sera malade et le reste du monde s’écroulera en même temps que l’oumma islamique. »
      Ce fantasme est tenace chez les musulmans qui vivent en Occident, il l’est beaucoup moins dans les pays islamiques.

      1. Bonjour Hélios d’Alexandrie,
        J’ai beaucoup hésité à vous interpeller tant vos avis sur les problèmes de monde islamique font autorité et me font touché du doigt mes propres lacunes dans le domaine.
        Vous êtes pour moi une source d’inspiration et d’information.
        La question que je me pose, sans pouvoir y apporter le moindre début de réponse, est comment peut-on parler d’évolution ou de réforme dès lors qu’il s’agit d’Islam. Comment pouvoir revenir sur le dogme du Coran incréé – la parole de Dieu – et remettre en question les terribles versets violents et suprémacistes qui parsème ce livre ?
        La moindre remise en question de ce dogme me semble être dès lors la mise à mort de l’Islam, pas une « évolution » !
        Je ne vois vraiment pas dès lors quel chemin pourraient suivre « les penseurs musulmans contemporains » pour se sortir du piège absolu que leurs prédécesseurs des origines (ceux qui ont écrit le Coran jusqu’à la fin de l’ijtihad), leur ont tendu !
        Oserais-je vous demander votre avis sur ce sujet ?
        Bien à vous.

          1. Bonjour Barakat,
            Merci pour cette question, elle est des plus pertinentes. L’islam ne peut-être réformé en profondeur car il est impossible de changer quoi que ce soit au coran. Par contre il est possible, et cela semble devoir se faire en Arabie Saoudite, de mettre au rancart nombre de propos et de gestes problématiques de Mahomet. Ces propos (hadiths) et gestes (sunna) ont largement servi dans l’établissement de la loi islamique, la charia.
            De la même façon que le pouvoir tyrannique des califes a contraint les juristes du temps à rédiger la charia telle qu’elle est en usage aujourd’hui, il est tout à fait possible qu’un pouvoir contemporain, non moins tyrannique, force les juristes islamiques à purger la charia de son contenu problématique.
            Bien entendu il y aura des résistances farouches qui devront être surmontées, mais l’Histoire nous enseigne que les changements dans l’islam sont toujours le fait du prince et non des religieux; ces derniers étant habituellement à la solde du pouvoir temporel.
            Certaines lois, telle que celle qui interdit aux femmes de conduire, n’ont aucune base dans les écritures (il n’y avait pas d’autos du temps de Mahomet) il est donc possible de les abroger sans prendre l’avis des juristes. D’autres, telle que celle qui force les femmes à se couvrir de la tête aux pieds, résultent d’une compréhension inexacte du coran, ou sont liées à un contexte particulier de l’Arabie du septième siècle, et ne devraient donc pas s’appliquer de nos jours.
            On a vu récemment la Tunisie proposer des amendements à la loi permettant aux femmes d’épouser des non-musulmans et leur accordant la pleine égalité avec les hommes en ce qui concerne l’héritage; or ces deux dispositions vont à l’encontre de la lettre du coran. Les lois qui interdisent l’esclavage et le viol des captives de guerre contredisent également le coran, comme celle qui fixe l’âge du mariage à 18 ans pour les filles. Certaines lois islamiques brillent par leur absence dans les textes législatifs en usage dans les pays musulmans, telle que la condamnation à mort des apostats et de ceux qui abandonnent la prière.
            Il existe donc des précédents qui peuvent servir de base aux réformes juridiques, mais cela ne sera pas suffisant. C’est le concept même de l’islam en tant que religion, État et mode vie (dine dawla et donia) qui devra être aboli pour céder la place à la laïcité. Il ne suffira pas de la volonté du prince pour en arriver là, les mentalités devront changer en profondeur.
            Ce changement de mentalité est en train de se faire « sous le radar », la régression dans le fondamentalisme a déclenché une réaction en sens opposé, l’abandon de la religion et la conversion au christianisme sont des phénomènes en pleine croissance, la clandestinité les favorise et les protège, mais ils ne tarderont pas à apparaître au grand jour. La nouvelle réalité sociale obligera les États à instaurer la laïcité, mais cela ne se fera pas sans douleur.
            1. Merci Hélios d’Alexandrie pour votre réponse .
              En effet l’islam à 90% c’est le prophète, ses faits et gestes, et ce n’est pas le Coran. Et l’Islam c’est la charia et réciproquement !
              On peut en effet changer la charia – du moins l’amender et l’expurger – et laisser le Coran … en le rangeant prudemment au rayon des symboles, sur l’étagère du haut.
              Le pouvoir temporel peut aussi tenir les religieux à l’écart comme l’ont déjà fait certains pays musulmans et comme le fait al Sissi avec courage. Ce qui est déjà une forme de laïcité qui peut être encore améliorée.
              Il existe donc en Islam un espace qui permet des réformes.
              J’espère avoir résumé – avec mes mots – à peu près correctement le message que vous m’avez transmis.
              Reste que je n’ai pas les moyens ni l’opportunité aujourd’hui de savoir quelle est l’évolution des mentalités dans le Dar al Islam et si la pression des classes moyennes va dans le « bon sens », en dépit du fait que j’ai une expérience solide du terrain… mais qui commence à dater et demande une mise à jour régulière !
              Si je suis relativement au clair avec la doctrine – avec l’Islam – je ne le suis plus du tout quant au contexte actuel – et si compliqué – du Dar al Islam.
              C’et bien pourquoi les informations que je trouve sur Dreuz et d’autres sites tels que Poste de Veille, Djihad Watch, Menapress, etc nous sont indispensables pour comprendre l’histoire qui se fait sous nos yeux.
      2. il me semble que les Iraniens sont davantage « apocalypticiens » et donc capables de destruction globale – car illuminés par le retour de l’imam caché – que les sunnites, plus dépendants des soubresauts politiques de l’histoire et plus divisés entre clans rivaux.
        1. C’est tout a fait ca , monsieur l’abbe , les ayatollahs chiites iraniens sont les plus dangeureux car dans une optique apocalytique avec leur mahdi cache .
          C’est ce que ne comprennent pas les occidentaux qui préfèrent commercer avec eux , plutôt que de les empêcher d’obtenir l’arme nucleaire
          Le danger principal vient de cette république islamique nucléarisee , Israël le répète depuis longtemps et Trump en a pris conscience , mais l’empecheront-il
        2. Vous avez raison mais il faut préciser : « les enturbannés iraniens »
          Une opposition dont les racines plongent profondément dans l’Histoire perse sourd du pays.
          https://www.contrepoints.org/2017/11/07/302508-iran-a-pasargades-cyrus-grand-effraie-mollahs
          Voir la vidéo.
          (…)
          Ahmadinejad, persuadé de l’arrivée prochaine du Mahdi avait ainsi rénové l’avenue ValiAsr… pour l’accueillir triomphallement.
          Dans la frustration des Iraniens de ne pas avoir la main sur l’héritage du prophète et leur volonté de la prendre, je crois que les fous de Dieu à Téhéran se sacrifieraient volontiers pour devenir les héros de l’Islam… en effaçant Israël de la page du temps, leur absolue obsession !
          Je crains que le programme nucléaire que le Conseil de la Révolution poursuit aujourd’hui est bien à envisager dans cette perspective suicidaire.
          Il vaut mieux ne pas le vérifier et faire que ça n’arrive pas.
  5. Excellent article. Magistral et convaincant.
    Il répond à ce que je demandais ce même jour sur ce même site sur un autre fil :
     » La menace iranienne actuelle suffira-t-elle pour permettre au Royaume – la famille royale – de rester soudé et de ne pas verser dans des règlements de compte généralisés entre factions et clans ?
    A court terme Ibn Salman va avoir besoin de soutiens extérieurs. Peut-être une conjoncture favorable pour une avancée décisive dans le règlement de la question palestinienne et quant à la dénucléarisation de l’Iran ?
    Dreuz (JPG, GM, …) nous apportera certainement ses analyses circonstanciées sur cet aspect des changements en cours dans le royaume de la péninsule arabique. « 
    Il répond même au-delà ce que j’avais imaginé car sous la plume d’Hélios d’Alexandrie, voilà que la scène s’éclaire et qu’il reste à regarder avec le livret en main les évolutions des actes qui vont s’y jouer !
    Mille merci.
    PS / je crois que cet article va être relayé dans la célèbre fachosphère sans attendre !
  6. Merci Hélios pour ce remarquable article, que j’ai lu d’une traite.
    En cas de conflit armé avec l’Iran, notre servile UE, prête à toutes les compromissions et lâchetés avec le régime corrompu ds mollahs et les non moins corrompus dirigeants de la monarchie saoudienne, à qui offrira-t-elle sa pitoyable assistance? Afira-t-elle comme Ponce Pilate? Après avoir fait des courbettes au Guide suprême et à sa clique de barbus dans l’espoir d’obtenir des contrats mirobolants, va-t-elle lui tourner le dos pour s’allier aux Saoudiens ou l’inverse?
    Et Erdogan, grand ami du Qatar et soutien indéfectible des Frères musulmans, confrérie islamiste, honnie par Riyad et le Caire, quel rôle jouera-t-il?
    Il a déjà vertement critiqué le prince réformateur pour avoir osé parler d’un « islam tolérant et modéré »!
    Ce serait un terrible conflit entre Sunnites et Chiites, qui pourrait avoir des répercussions violentes et sanguinolentes en Occident, où se sont réfugiés les adeptes de ces deux communautés, qui se vouent cordialement une haine ancestrale depuis 14 siècles.
    Quant à Israël, il se trouvera dans une situation terrifiante , encerclé d’ ennemis, qui en profiteront pour essayer de réaliser leur rêve diabolique: l’éradiquer de la surface de la terre.
    Quel scénario horrible en perspective!
    1. @ Rosaly
      Merci pour votre commentaire. En cas de conflit entre la coalition Arabie-Jordanie- Égypte-Israël et l’Iran-Hezbollah libanais, l’EU n’aura d’autre choix que d’aller dans le même sens que l’Amérique, il y va de sa sécurité. Rappelez-vous quand Trump a déclaré que l’OTAN est rendu obsolète du fait que sa doctrine militaire n’a pas changé malgré la fin de la guerre froide, qu’il est temps qu’elle s’adapte au défi du terrorisme et que les États européens qui s’en remettent aux États Unis pour leur défense doivent assumer leur juste part des coûts, il y a eu une levée de boucliers générale et Trump a été inondé de critiques. Cependant lors de sa tournée européenne il a exigé et obtenu tout ce qu’il voulait.
      Le « Sultan » Erdogan peut gesticuler tant qu’il veut, chien qui aboie ne mord pas. D’ailleurs il en a plein les bras avec les kurdes et son aventure militaire en Syrie a révélé de sérieuses failles dans son dispositif offensif. Pour le moment Trump se montre neutre à son égard, la situation l’exige mais il n’est pas dit qu’un jour il ne le mettra pas définitivement à sa place. L’armée turque dépend des États Unis pour ses équipements et pour l’entrainement de ses cadres. Trump n’a qu’un geste à faire pour lui couper tout approvisionnement et suspendre toute collaboration.
      Le Qatar est la prochaine cible de Trump comme d’ailleurs l’organisation des Frères musulmans. L’Émir du Qatar a probablement tiré les leçons des événements récents. S’il ne l’a pas fait et si la grenouille qatari continue à se prendre pour un bœuf, elle connaîtra le même sort que la grenouille de la fable.
      Je ne crains pas pour Israël, jamais la conjoncture internationale ne lui a été aussi favorable, sa puissance militaire et sa supériorité sur tous les plans sont écrasantes. Netanyahou est en position de choisir le moment et l’endroit où il doit frapper pour obtenir le maximum d’impact. L’aviation israélienne surclasse et de loin tout ce que la Russie possède en terme de défense aérienne en Syrie. L’armée du Hezbollah est sérieusement éprouvée par cinq ans de guerre ininterrompue, les forces iraniennes en Syrie sont éloignées de leurs bases en Iran, leurs lignes d’approvisionnement sont étirées au-delà du raisonnable et elles ne possèdent pas de couverture aérienne. Il est difficile toutefois de prédire ce qui va se passer au cours des prochains mois, pour le moment c’est la guerre psychologique, ou si on préfère la guerre de nerf qu’Israël a déclaré contre l’Iran et le Hezbollah.
      1. Merci pour votre réponse à mon commentaire.
        Puissiez-vous avoir raison! Je sais que vous avez une connaissance très profonde de la géopolitique de la région et j’aime votre analyse de la situation. Votre vision est plus rassurante et apaisante que la mienne.
  7. On souhaite qu’il réussisse.
    Personnellement je suis partisan de ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
    Et je suis partisan aussi de la plus grande méfiance envers qui que ce soit parmi les dirigeants des pays islamique, même (et surtout) l’Arabie Saoudite. Non seulement les accords d’aujourd’hui peuvent toujours porter en eux les trahisons de demain, mais en plus il ne faut pas oublier que derrière la politique intérieure de chaque pays islamique il y a l’Islam. Et l’Islam, même s’il est divisé en deux grands courants qui se font une guerre sans merci depuis ses origines, reste toujours l’Islam, avec son Coran, ses Hadiths, son djihad, ses cinq piliers, et son ambition de conquête de la planète entière.
    Quant au financement de cette conquête, l’Islam peut tout à fait continuer son ambition planétaire en utilisant d’autres sources que celle de la seule Arabie Saoudite.
    Par ailleurs les fratricides sont légion dans l’histoire de l’Islam. D’une part je ne crois pas à un loup devenant soudain un agneau, mais d’autre part même si c’était le cas le loup transformé en agneau devient immédiatement un agneau comme les autres pour les autres loups. Je pense que vous comprenez ce que je veux dire…
    Donc ne nous berçons pas d’illusions. Même avec un Wahhabisme réformé pour être adouci sur le plan intérieur de l’Arabie Saoudite, l’Islam restera l’Islam, avec toujours sa diabolique ambition de soumission de la planète entière à leur « Allah »… et de surcroît avec la participation des dirigeants politiques (et même religieux) de l’Occident qui facilitent grandement la tâche de l’Islam même en perte d’argent dans ce qui n’est qu’une de ses innombrables sources astronomiques de financement dans la Banque Islamique de Développement. Et le fait que l’OCI et la BID soient à Djeddah ne change rien à l’affaire… il est facile de les déménager dans un autre pays vu que tout aujourd’hui est dématérialisé sur le plan administratif comme sur le plan bancaire.
    1. A AlbertGam,
      Je partage entièrement votre scepticisme radical face à cette idéologie mortifère qu’est l’islam.
      A part le contenu théologico-politique, et donc normatif (puisque parole de Dieu), du Coran, deux faits appuient ce scepticisme: l’histoire conquérante et meurtrière de l’islam et l’échec de décennies de kémalisme en Turquie.
      Il faut bien le reconnaître: il y a certaines idéologies qui doivent être éradiquées. L’islam et le gauchisme, qui soutient le projet islamique, en font partie.

  8. Article saisissant par le sens profond de votre analyse Hélios d’Alexandrie. A la dernière ligne, j’avais juste envie de vous dire Bravo pour cet éclairage, car le monde arabe est tellement complexe qu’il ne suffit pas de faire preuve d’un excès de prudence comme certains le recommanderaient sans cesse, sinon, la réflexion n’avance jamais, mais bien comme vous le faites dans votre texte, d’en saisir la mentalité versatile tout en sachant que les élites sont d’une rare intelligence sur le plan stratégique et géopolitique pour faire avancer la cause de l’histoire de leur pays ou de leur clan familial, parfois au péril de leur vie. Opposition et réformisme, utilisation des opportunités favorables, ici , l’élection de D.Trump qui a fait l’effet d’un détonateur de bon sens. Les pays arabes ont trop longtemps et avec trop de certitude imaginé pouvoir dominer le monde grâce à leurs ressources pétrolières lesquelles ne sont pas inépuisables!! C’est une sévère prise de conscience pour eux. Trop sûrs de ce qu’ils possédaient , ils n’ont rien prévu d’autre, pas de solution de remplacement en dehors du pétrole qui s’épuise et des pétrodollars. Le monde arabe est un volcan qui peut se réveiller à tout moment, soit par les révoltes internes concernant les luttes de pouvoir, la gestion des conflits ouverts avec l’Iran, soit par les oppositions religieuses intégristes extrémistes, soit par le combat entre modernité assumée et arriération conservatrice !
    1. @ bebaviv,
      Merci pour votre commentaire. Comme le dit si bien le proverbe, c’est l’occasion qui fait le larron. Parallèlement on pourrait dire aussi: ce sont les crises qui font les grands leaders.
      L’islam a trop longtemps aveuglé ses adeptes, il les aveugle encore, mais de moins en moins. À présent les plus lucides d’entre eux voient approcher le précipice et font ce qu’ils peuvent pour s’en éloigner; il est heureux qu’ils détiennent le pouvoir dans des pays clé comme l’Arabie Saoudite et l’Égypte. Si révolution religieuse il y a, ses répercussions se feront sentir partout et possiblement en Europe. Les thuriféraires de l’islam en prendront pour leur rhume, quand ils verront des musulmans brûler ce qu’ils ont adoré et adorer ce qu’ils ont brûlé.
  9. Cher Hélios,
    La fin du wahhabisme ou le début de la fin de l’Arabie ?
    Mis à part nos spéculations conjoncturelles à ce sujet, je crois (et comme tu le sais déjà de nos échanges) que le monde islamique, en déclin depuis la chute de l’Empire ottoman, est à la veille de l’implosion. Sa chute est inéluctable et il n’y aura pas de sursaut. Trop tard…
    Comme je l’ai déjà exprimé, l’Orient est en pleine déconfiture, s’effondre en domino sous nos yeux et cela ira de mal en pire.
    Tantôt, le monde musulman sera confronté encore plus cruellement aux dramatiques désastres de ses échecs à tous les niveaux (et c’est déjà une douloureuse réalité) : civilisationnel, culturel, sociétal, religieux, éducatif, scientifique, économique, technologique et politique.
    N’en parlons pas du problème grave de l’explosion démographique pour certains pays d’Orient, le manque de terres arables et d’eau…
    L’avenir de cette région est bien sombre !
    Bien à toi
    FS
    1. Cher François,
      Nous sommes d’accord sur le diagnostic, l’oumma islamique est très malade, on peut même dire qu’elle est à l’agonie. Dans les faits l’Arabie Saoudite telle que nous la connaissons est en train de s’effondrer. La purge déclenchée par Mohammed Ibn Salman est un indice de cet effondrement, comme d’ailleurs l’abolition de la police religieuse et le renvoi de milliers d’imams fanatiques.
      La richesse matérielle de l’Arabie lui permet toutefois d’entrevoir, non une renaissance, mais une mutation profonde. Tout dépendra des saoudiens eux-même et de leur motivation à évoluer. Contrairement à d’autres pays islamiques, plus pauvres et moins développés, ils possèdent les moyens matériels nécessaires pour s’en sortir.
      Si la chute du monde islamique se manifeste sous forme d’insécurité généralisée, d’effondrement des États (failed states), de misère, de famines, de maladies, de guerres civiles et d’exode de populations entières, alors le monde entier et particulièrement l’Europe sera en danger. D’où la nécessité de prendre acte de l’extrême dangerosité de la situation et de l’importance d’y faire face au plus tôt.
      Il est heureux que ce soit en Arabie Saoudite que la chute s’amorce, car elle se produit dans le contexte d’un état fonctionnel qui assume ses responsabilités. Il s’agit en fait de la chute du modèle de gouvernement et de société islamiques. De par cette chute ou cet échec retentissant de l’islam, l’Arabie servira de modèle à toutes les sociétés islamiques. Le mot d’ordre qui se transmettra d’un pays à l’autre appellera à mettre au rencart la charia et à adopter la laïcité.
      À ton scénario pessimiste mais terriblement réaliste, j’oppose une lueur d’espoir, la vie est plus forte que la mort, ou comme le dit si bien le Père Boulad, l’Esprit est plus fort que le glaive… de l’islam.
      Amitiés
      Hélios
  10. Excellent article d’hélios ‘,
    Sauf que c’est Israël qui va encore être obligé de faire le sale boulot , vu que l’europe tétanisée ne bougera pas , quand à Trump , ses réactions sont imprévisibles, mais je pense qu’il soutiendra les israeliens qui seront en première ligne dans cette future guerre chiite -sunnite .
    Nous aurons besoin , quand même du soutien moral de l’occident , s’il ne veut pas perdre son âme dans cette confrontation …..
    1. @ Victor,
      Merci pour votre commentaire élogieux. En ce qui concerne la conduite qu’adoptera Israël en cas de conflit, je crois qu’il interviendra soit d’une façon ponctuelle comme il le fait depuis longtemps, soit d’une façon massive pour infliger une défaite convaincante au Hezbollah et à l’Iran. Mais cette intervention massive ne se fera qu’en cas de menace sérieuse. Or je ne crois pas que Poutine et Trump permettront aux iraniens de menacer directement Israël.
      L’Iran devra donc s’en remettre au Hezbollah, ce dernier, bien que consentant à tirer les marrons du feu pour les ayatollahs, y pensera à deux fois avant de s’attaquer à Israël, d’autant plus qu’il sait qu’il devra combattre sur deux fronts, au Sud contre les forces armées israéliennes et au Nord contre les sunnites alliés des saoudiens.
      Trump n’est imprévisible que pour les ennemis d’Israël. Netanyahou est au courant de ce qu’il compte faire en cas de conflit. Jamais ce dernier ne prendra l’initiative de se lancer contre le Hezbollah sans le consentement et le soutien actif des américains, mais ce soutien est acquis d’avance en cas d’attaque initiée par le Hezbollah.
      Trump veut la défaite du Hezbollah et par conséquent de l’Iran, car cela mettra un terme à l’expansionnisme des ayatollahs et contribuera à rassurer les saoudiens. Cela rendra aussi plus facile une solution politique au conflit en Syrie et la conclusion d’une entente entre Israël et l’autorité palestinienne.
      1. Mon cher Helios , la menace iranienne est la , puusqu’il ont installé une base militaire en Syrie occupée à seulement 50 km d’Israël et vous le savez ….
        C’est une ligne rouge franchie , et intolérable pour Nathanyaou et Tsahal .
        Et si le Tsar Poutine et Trump ne font rien , Israël sera obligé d’intervenir , façon 1967 , c’est à dire préventivement. …
        Et je peux vous assurer que la décision est prise , ce n’est plus qu’une question de temps ?.
        1. @ Victor,
          Une base iranienne à 50 km d’Israël c’est l’équivalent d’un appât pour les forces armées israéliennes, ou si vous préférez d’un piège, car tout dépend des effectifs et de l’équipement dont cette base est pourvue. Les iraniens n’ignorent pas qu’à cette distance elle est à portée de tir des bombardiers israéliens (par des missiles air-sol) sans que ces bombardiers n’aient à quitter l’espace aérien d’Israël.
          L’Iran cherche à allumer la guerre en participant symboliquement au conflit armé, refilant le gros du travail et des pertes au Hezbollah. L’idée maîtresse étant d’épuiser les ressources d’Israël et de mobiliser l’opinion mondiale contre lui. L’idée étant aussi d’enflammer la « rue » arabe contre ses dirigeants.
          Voilà pourquoi je pense que Netanyahou ne se laissera pas entraîner dans une guerre coûteuse, à moins qu’elle ne lui fournisse l’occasion d’une action décisive comme en juin 1967. Cela ne veut pas dire qu’il choisira de laisser aller les choses sans réagir. Les services de renseignement israéliens lui permettront de choisir les cibles prioritaires tant au Liban qu’en Syrie. Ces objectifs seront systématiquement détruits par des attaques surprises bien ciblées et de courte durée.
  11. Merci @ Helios pour ce remarquable article d’information et d’analyse (lucide) de la situation, et des événements manifestement très importants, peut-être même cruciaux, qui sont en train de se dérouler au Moyen-Orient, particulièrement en Arabie saoudite, et qui risquent d’affecter sérieusement l’Occident par effet ricochet/domino/boomerang.
    Effectivement, très difficile de prédire ce qui va résulter de ce grand chambardement au pays qui a vu naître l’islam, cette secte maléfique. Une révolution « de velours » – ou plutôt des révolutions de velours – serait tellement préférable au déclenchement d’un conflit armé ouvert entre Arabie saoudite et Iran…
  12. Hélios d’Alexandrie, vos fautes de français me font penser que vous n’êtes pas un lettré, mais je forme des vœux pour que vos espoirs s’incarnent
    1. @ hasbrouck,
      Merci pour votre commentaire et pour les vœux que vous formez, ou formulez pour que mes espoirs s’incarnent. Il s’agit bien d’espoirs et non de certitudes, j’observe, j’analyse et je me fais une vision de l’avenir. Il ne s’agit pas de prédiction parce qu’ils existe un nombre élevé de variables qui peuvent influencer le cours des événements.
      Merci également de m’avertir de la présence dans mon texte de faute de français. J’ignore s’il s’agit de fautes d’orthographe, d’accord ou de grammaire, mais je compte sur vous pour que vous me les indiquiez, afin que je les corrige et ne les répète pas.
      Quant à savoir si je suis un lettré ou non, je vous laisse ainsi qu’à mes lecteurs le soin de juger de la chose. J’attire toutefois votre attention sur le sens exact du mot: un lettré est quelqu’un qui a des lettres, de la culture, du savoir.
  13. IL y a l’Iran qui a l’arme atomique grâce a Clinton et aux Français à suivre ……. et le Yémen……………????????????????????????? sans oublier le Qatar pro Iran
  14. @hasbrouck : Hélios d’Alexandrie est comme vous et moi, nous faisons tous des fautes de frappe, c’est minime et cela n’a pas de relation avec « les lettres ». Il est un grand lettré au contraire, et merci vraiment à vous Hélios d’Alexandrie d’avoir pris tout ce temps pour nous remercier de nos commentaires , pour nous avoir donné encore davantage de précisions en renforçant votre analyse . Il n’y a que sur Dreuz que cela est possible, ce sont des moments forts, nous en avons besoin pour éclairer notre compréhension . Merci à vous et merci à Dreuz.
    1. @ Bebaviv,
      Merci de prendre ma défense, à vrai dire je fais de mon mieux pour offrir aux lecteurs de dreuz un texte clair qui capte leur intérêt et invite au débat. Les commentaires des lecteurs enrichissent l’article, soit en lui ajoutant les éléments d’information qui lui font défaut, soit en soulevant des questions pertinentes sur des sujets qu’il ne fait qu’effleurer.
      Ceci dit toute critique, même négative, est la bienvenue. Elle m’empêche d’être complaisant envers moi-même et m’incite à faire mieux la prochaine fois.
  15. Bonjour Hélios d’Alexandrie,
    N’étant pas  » arabologie » comme il y avait des kremlinolgues, j’ignorais ces informations sur la situation en Arabie, mais je pense pour ma part que des jeunes comme ce prince peuvent comprendre que l’intérêt à moyen et long terme de leur pays est de sortir de la charia.
    EFfectivement la question est de savoir comment sortir du fanatisme en gardant le lien avec sa source, l’islam. MAis je pense que la sortie peut se faire en deux temps, comme en Russie : d’abord sortir de la terreur, puis on abandonne l’idée qui lui est liée car alors ce lien devient évident pour tous le monde.
    oui Trump a eu un rôle très positif par la clarté principale de son discours, en majorité, contre l’islam et pour le respect de la paix.
    Combien le discours de notre président apparaît il flagorneur et ignoble en comparaison, d’ailleurs, avez vous entendu combien il a été peu applaudi, apparemment à sa surpris, quand il a traité de menteurs ceux qui parlent de conquêtes de l’islam ?
    Je crois qu’une partie de son public arabe ce jour là attendait tout autre chose que ce mensonge honteux…

    Elisseievna