Mahomet et les quatre premiers califes

Mahomet et les quatre premiers califes

Taslima Nasreen interview 2014

TASLIMA NASREEN

"Je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam"

Par propos recueillis par Monique Atlan et , publié le 
(...)

C'est en lisant le Coran que vous avez vu les choses différemment?

Oui. C'est ma mère qui m'a enseigné le Coran. J'avais aussi un maître qui venait à la maison m'apprendre l'arabe pour que je puisse déchiffrer le texte, sans que je le comprenne vraiment. Souvent, les femmes ne savent pas ce que dit le Coran, car le texte est écrit en arabe, et dans beaucoup de pays non arabophones on déchiffre l'arabe sans comprendre le sens des versets... Mais, à 14 ans, je suis tombée sur un Coran traduit en bengali, et j'ai comparé plus de 12 traductions bengalies différentes... A ma grande surprise, j'ai compris que c'était bien Allah qui déclarait les femmes inférieures, qui prônait la polygamie, le divorce uniquement pour les hommes, le droit de battre leurs épouses, l'interdiction faite aux femmes de porter témoignage en justice, l'inégalité en matière d'héritage, le port du voile? Oui, Allah permettait tout cela. J'ai compris que la condition des femmes musulmanes n'était donc pas un problème spécifique à la société bengalie, mais bien le fait de la loi d'Allah, une loi terrifiante, ou plus précisément de la loi que Mahomet avait faite au nom d'Allah? Lorsque j'ai tenté de critiquer l'islam au nom des femmes et de la justice, les fondamentalistes sont devenus fous; ils n'ont pas accepté de débattre, ils n'ont pas argumenté, ils ont seulement voulu me faire taire et me tuer. Ils ont décrété une fatwa que le gouvernement a cautionnée au lieu de les sanctionner. Ce n'était pas illégal, puisque le Coran dit que l'incroyant doit être tué: Allah le permet. Pour sauver ma vie, j'ai été forcée de me cacher et de quitter mon pays, sachant que beaucoup de gens me soutenaient mais ne pouvaient le dire publiquement. 
Est-ce vraiment le Coran qui est responsable, ou les fondamentalistes qui l'interprètent à leur manière?
Beaucoup de musulmans modernes disent que les fondamentalistes ont tort, que ces derniers ne représentent pas le vrai islam, et que celui-ci n'a jamais prescrit d'assassiner les incroyants. C'est faux! C'est bien l'islam, le vrai islam, l'authentique islam, qui prescrit de tuer les apostats et les incroyants. Cela est explicite dans le Coran. Le Coran dit même que l'on peut tuer les juifs et les chrétiens et que, si on se lie d'amitié avec eux, Allah promet l'enfer. 

Ne serait-il pas plus juste de dire qu'on y trouve des versets contradictoires?

Oui, mais c'est uniquement parce que, lorsque Mahomet n'avait pas le pouvoir, il recherchait des alliances politiques avec les non-musulmans. Il se voulait tolérant. Mais, dès qu'il eut le pouvoir, il changea radicalement et commença à parler de massacrer les non-musulmans... Si les fondamentalistes ont voulu me tuer, c'est parce qu'ils veulent vraiment appliquer le vrai islam. Ils sont l'islam authentique. Les musulmans qui souhaiteraient voir les femmes libérées sont en contradiction avec leur doctrine: Allah ne les aurait pas acceptés. Le Coran le dit clairement, et ce sont les paroles d'Allah lui-même: "Les hommes ont autorité sur les femmes du fait que Dieu a préféré certains d'entre vous à certains autres, et du fait que les hommes font dépense, sur leurs biens, en faveur de leurs femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes? celles dont vous craignez l'indocilité, avertissez-les! Reléguez-les dans les lieux où elles couchent! Frappez-les? (4.34)." 

Que dit-il de la vie sexuelle des femmes?

L'islam considère la femme uniquement comme un objet sexuel, un objet sale comme de la merde, car le Coran dit textuellement: "Ô vous qui croyez, si vous êtes malade ou en voyage, si vous avez été en contact avec vos excréments ou que vous ayez touché une femme et que vous n'ayez pas d'eau, recourez à du sable [avant de prier] (4.43)." Il dit aussi: "Vos femmes sont un champ de labour pour vous. Venez-y comme vous voulez." Donc, quand les hommes veulent et comme ils veulent! Que la femme veuille ou non, la question n'est jamais posée! Les hadith précisent que deux catégories de prières n'atteignent jamais les cieux: celles de l'esclave en fuite et celles de la femme qui se refuse la nuit à son mari... 

Et le voile?

Il faut savoir que le voile existe uniquement parce que Mahomet était très jaloux de ses amis qui venaient lui rendre visite et regardaient Aïcha, sa femme. Il ne pouvait tolérer cela. C'est alors qu'il dit avoir reçu une révélation d'Allah lui disant que les femmes devaient se couvrir face au regard des hommes. Il imposa donc le voile à Aïcha, et par extension à toutes les femmes. Réalisez aussi que Mahomet a pris Aïcha pour femme quand elle avait 6 ans! Ce qui est, bien sûr, un abus d'enfant. Oui, je pourrais qualifier Mahomet d'abuseur d'enfant. Et le voile est, pour moi, le signe de la plus profonde oppression. 

Réalisez-vous que vos propos peuvent être considérés comme choquants, voire insultants, pour l'islam?

Si c'est insulter l'islam que d'affirmer que le Coran est un texte oppressif, alors je peux insulter l'islam. Ce qui compte pour moi, c'est l'être humain, et non le texte. L'islam n'est pas une personne avec un c?ur et des sentiments. Ce n'est qu'une création humaine qui date de très longtemps. Je pense réellement que l'islam est une torture contre les femmes, une torture que nous devons combattre. Mon stylo est ma seule arme. Je ne me trouve pas spécialement radicale. Je dis seulement la vérité. Tout est écrit dans le Coran. C'est moi qui ai été choquée quand je l'ai lu pour la première fois, quand j'ai vu que des millions de gens croyaient encore à ce livre horrible. Comment est-ce possible si l'on croit aussi à l'humanisme? Je pense que toute personne consciente serait choquée comme moi. 

Vous n'avez pas peur de parler ainsi?

Pourquoi aurais-je peur, puisque je dis la vérité? Même au Bangladesh, je parlais de cette manière, et je n'avais pas peur. Le Coran ne dit rien sur la réalité du monde, il ne permet pas la mise en ?uvre des droits de l'homme, de la démocratie, de la liberté d'expression. Il est plein d'idées fausses sur l'Univers. 

Plutôt que la cause de l'oppression, le Coran ne serait-il pas un prétexte dont les hommes se servent pour conserver leur pouvoir sur les femmes?

C'est parce que le texte existe qu'ils peuvent s'en servir. Si ce texte n'était pas considéré comme provenant d'Allah, intangible pour tous les temps passés et à venir, alors le Coran ne serait pas important. En réalité, les fondamentalistes peuvent justifier leurs crimes du seul fait que ce texte est considéré comme saint. 

Il n'y a donc rien à garder du Coran?

Non, parce que maintenant nous connaissons la modernité et les droits de l'homme. J'ajoute que, pour moi, il n'y a pas de conflit entre l'Islam et l'Occident, entre la chrétienté et l'islam; il existe plutôt un conflit entre sécularisation et fondamentalisme, entre pensée logique et pensée irrationnelle, entre innovation et tradition, passé et présent, modernité et antimodernité, entre ceux qui valorisent la liberté et ceux qui ne la recherchent pas. Je défends les musulmans partout où ils sont opprimés, en Inde ou ailleurs quand ils sont en minorité. Je suis contre la violence. La violence n'est jamais une solution. Je sais que la plupart croient en l'islam d'abord par ignorance et parce que les politiciens se servent de la religion pour les maintenir dans l'ignorance. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une éducation éclairée. Il y a des siècles, des hommes ont créé l'islam. Le Coran peut être considéré comme un document historique. Je n'ai jamais dit qu'il fallait le détruire, pas plus qu'il ne faut détruire les hadith! On doit le prendre comme un élément de notre histoire passée, mais ne pas chercher à l'appliquer de nos jours. (...)

Que souhaitez-vous dire à toutes ces femmes?

Je voudrais leur faire comprendre qu'elles doivent lire le Coran avec un esprit clairvoyant pour y chercher une quelconque justice. Si elles ne la trouvent pas dans le texte (et elles ne la trouveront pas), elles devront cesser de suivre ces règles et commencer à se battre. A chacune de trouver la manière de le faire. La mienne, c'est l'écriture. Je veux simplement les encourager, leur dire que, si nous voulons être plus civilisés, nous ne pouvons plus suivre ces livres qui prescrivent l'inégalité. Je veux leur faire prendre conscience que, si elles n'entament pas leur propre libération, alors leurs filles souffriront, elles aussi. Peut-être que les femmes d'aujourd'hui ne verront pas l'avènement d'une société laïque de leur vivant, mais il est de leur devoir de la préparer pour les futures générations. A celles qui ne se battent pas pour faire cesser l'oppression de ce système patriarcal et religieux, je dis: honte à vous! Honte à vous de ne pas protester, honte à vous de conforter un tel système! C'est difficile, car il existe une sorte de conspiration qui maintient les femmes dispersées et isolées (dans de nombreux pays musulmans, elles n'ont pas même le droit d'entrer dans les mosquées) et il est difficile pour elles de se rassembler... Mais, dorénavant, les femmes doivent conquérir leur indépendance économique. Elles doivent se battre pour vivre dans la dignité, en êtres humains. Nous avons besoin maintenant d'une éducation laïque, nous avons besoin des Lumières. 

Francis Weill, professeur de Médecine



Je copie cette lettre du Pr Weill, qui selon Riposte laique aurait démissionné du CRIF pour les raisons qui y sont énoncées. Si c'est bien le cas : bravo à lui !

Francis Weill

Né en 1933, médecin, professeur d’imagerie médicale au CH de Besançon, Francis Weill a été un pionnier de l’échographie médicale qu’il a fait connaître par de nombreux livres et des conférences dans la plupart des pays du monde. Il est issu d’une famille alsacienne d’intellectuels juifs dont les ancêtres étaient colporteurs et tanneurs : son grand père, le Grand Rabbin Ernest Weill, est connu pour l’impulsion qu’il a donnée au renouveau des études juives dès la fin du XIXème siècle, et par son livre, un  Choulran arouk (la table dressée, en hébreu), une étude des prescriptions de la Tora. Son père, le Dr Joseph Weill, a été un grand médecin, dont le souvenir est honoré en raison de son action pendant la guerre en faveur des enfants juifs menacés de massacre. Francis Weill consacre sa retraite à l’étude et à la publication de livres de thème juifs, présentés dans ce site.
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Objet : démission au CRIF
Docteur Francis Weill
Professeur Honoraire à la Faculté de Médecine
9 septembre 2014
Cher président, chers amis du CRIF, ce message est un message d’adieu.
Voici onze ans que j’ai l’honneur d’appartenir au comité directeur. J’y ai toujours trouvé l’amitié, dans un esprit chaleureux de collaboration.
Ces années ont été, dans une certaine mesure, des années de bonheur; elles ont été, aussi, malheureusement, des années de déception de plus en plus marquée. Car la montée de l’antisémitisme musulman et de l’antisionisme-antisémitisme de gauche sont un échec majeur du CRIF.
Nous avons été constamment alertés par P.A. Taguieff, par J. Tarnero, par Mme Bat Yeor, par C. Caldwell et d’autres; j’ai moi aussi tenté de contribuer à cette alerte par mes propres livres[1][1].Voici onze ans que je tente d’expliquer que la voie du dialogue avec les rares musulmans dits modérés est une impasse. Les relations avec l’islam, ce ne sont ni quelques autobus de l’amitié, ni des repas partagés de clôture de Ramadan, ni une commission d’opérette pour nos relations avec les musulmans.
Dans le monde d’aujourd’hui, l’islam c’est le Coran; le Coran ne laisse pas de place à l’angélisme. Le Coran, que le CRIF a choisi de ne jamais interpeller, malgré mes incitations répétées, est un texte violemment antijuif: nous sommes des singes et des porcs (Coran, 5:59-60), ou encore des singes abjects; nous tordons l’Ecriture, etc etc.. Pour toute personne croyant en un Coran « incréé » ce sont là des articles de foi appelés à être enseignés jour après jour dans un climat de mépris et de haine. Des témoignages de musulmans ayant quitté leur foi initiale le confirment.
Tout ce que nous reprochons aux salafistes et autres califes autoproclamés en matière d’intolérance, de violence, d’impérialisme, d’entreprises de génocide, et même de cruauté relève de prescriptions coraniques (par ex.: « Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent D. et Son apôtre, et qui emploient toute leur force à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés. 5 :33.   Vous couperez les mains des voleurs, homme ou femme, en punition de leur crime. C’est la peine que D. a établie contre eux ; Il est puissant et sage. 5 :38″).
Le silence prolongé de la majorité des institutions et communautés musulmanes face aux exactions de l’état islamique en Irak en est la preuve: un musulman, même simple pratiquant, même adepte d’une observance attiédie, ne peut en aucun cas s’élever contre les prescriptions coraniques. La récente déclaration du recteur Boubakeur en faveur des minorités d’Orient mérite une lecture attentive : monsieur le recteur déclare acquis le droit des trois religions à rester implantées en Orient – il oublie un peu vite le sort réservé aux juifs de ces pays !
Il oublie aussi de parler de la dhimmitude. Il ne fait aucune référence au Coran en parlant des chrétiens et du christianisme; or le Coran fait des chrétiens des blasphémateurs, ce qui est une faute gravissime dans l’islam. Et il oublie que le Coran dénie au christianisme sa légitimité théologique, puisque « Jésus n’est pas mort sur la croix »: »Ils (les juifs)n’ont point cru ; ils ont inventé contre Marie un mensonge atroce.
Ils disent : « Nous avons mis à mort le Messie, Jésus, fils de Marie, l’apôtre de D. ».
Non, ils ne l’ont point tué, ils ne l’ont point crucifié. Un autre individu qui lui ressemblait lui fut substitué, et ceux qui disputaient à son sujet ont été eux-mêmes dans le doute. Ils n’en avaient pas de connaissance précise, ce n’était qu’une supposition.
Ils ne l’ont pas tué réellement ». Coran, 4 : 156-158. Enfin cette déclaration ambigüe n’a pas été signée par l’UOIF ! On voit bien qu’il est impossible d’entamer des relations réelles avec l’islam sans traverser le brouillard des discours d’apaisement pour en venir aurions pu le faire, à condition de rechercher quelques soutiens dans cette entreprise et de nous appliquer à rester objectifs et rigoureux.
Cher président, tu as été exemplaire quand, il y a quelques années, tu t’es élevé contre la coalition rouge brun vert. Mais sur le croissant, nous attendons encore une manifestation de réalisme. Si on m’avait écouté, au lieu de rejeter systématiquement mes messages d’alerte adressés à la newsletter, nous aurions centré notre action sur les messages violents du Coran (et sur la charte du Hamas), en cherchant inlassablement à  en faire connaître les dangers.
Dès lors il n’y eut plus eu, dans notre pays, un seul journaliste, un seul homme politique, un seul citoyen ignorant cette violence. Face à la diffusion des versets dits « terribles » du Coran, les institutions musulmanes eussent été contraintes de se situer. Plus personne ne méconnaîtrait celles d’entre elles que leur adhésion à la violence rend « insolubles dans la république ». Cela aurait alerté l’opinion de façon positive et facilité la tâche des pouvoirs publics. Aurions-nous alors connu les crimes et les manifestations antisémites de masse auxquelles nous avons été et nous serons confrontés? Je ne le pense pas.
Hélas nous avons choisi le silence et la passivité pour privilégier quelques réactions immédiates et la gestion de nos relations avec les institutions de la république.
Nous n’avons récolté ainsi que d’inefficaces paroles d’indignation. Nous avons tendu la main et reçu en échange le malheur et l’impuissance. Lors de notre dernière conférence téléphonique, tu m’as dit, mon cher président, que j’avais mille fois raison, mais que tu n’entreprendrais pas ce combat. La main du Seigneur est-elle trop courte pour sauver?
(Is. 50:2). Non bien sûr. Mais la main du CRIF ?
Bientôt le CRIF n’aura plus qu’une seule raison d’être: faciliter l’exil des juifs français; ils n’auront en effet plus besoin d’une représentation politique: ce sera trop tard. Ils auront besoin de bonnes agences de voyage et d’efficaces agences immobilières. Ce n’est pas ma conception de la défense des juifs et des valeurs du judaïsme.
Je ne veux pas continuer à être complice de cette absence déterminée de courage et de clairvoyance, indigne de nos pères fondateurs dont il convient de rappeler l’action; en effet, les événements auxquels nous sommes confrontés de façon de plus en plus menaçante ne sont pas très différents de ceux qu’ils ont vécus.
C’est pourquoi, après une réflexion de plusieurs mois, j’ai décidé de présenter ma démission. Je souhaite que cette lettre soit lue au prochain comité directeur. Avec toutes mes amitiés et mes regrets.
Pr Francis Weill


Bibliographie selon les éditions de l'Harmattan 

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Francis Weill, Médecin

A consacré sa retraite à l'étude des textes sacrés juifs chrétiens et musulmans

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Renseignements
Fonction(s) actuelle(s) : Médecin, Professeur Emérite médecine

Bibliographie
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CONTES JUIFS
Francis Weill
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DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE DES SOURATES ET VERSETS DU CORAN
Francis Weill - Préface de Mohsen Ismaïl
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L'Ethique juive en dix paroles,
Editions MJR Genève
Lettre à un ami chrétien propalestinien/Lettre sur l'antisémitisme, Ed. du Cosmogone, Lyon
Lettre sur l'antisémitisme, Ed. du Cosmogfone Lyon.

Articles de presse
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