Mahomet et les quatre premiers califes

Mahomet et les quatre premiers califes

Why Muslim Dr. Nabeel Qureshi Converted to Christianity

Histoire de Mahomet Le coran Nabeel Qureshi and Mufti Sulaiman Hashim: Who Is Jesus? Jesus of Islam vs Jesus of Christianity

Critique des Hadiths

Hadith

La majorité de la communauté musulmane considère le hadith comme une source d'inspiration similaire à celle du Coran.
Ignaz Goldziher est, au début du XXe, et avec d'autres auteurs comme Henri Lammens et Leone Caetani, le plus connu des critiques des textes des hadiths.
… il n'est pas surprenant que, parmi les questions les plus débattues et controversées de l'islam, tant politique que doctrinaire, il n'y en a pas une seule qui n'ait un champion qui ne puisse citer de nombreuses traditions, toutes affublées de l'imposant isnad.
Certains universitaires occidentaux qui suivirent ont été tout aussi sceptiques : dans Origins of Muhammadan Jurisprudence (1959), Joseph Schacht soutient que les isnads remontant à Mahomet sont "plus sûrement" des faux que de véritables isnads remontant à ses compagnons. Dans les années 1970 John Wansbrough et ses étudiants Patricia Crone et Michael Cook ont été encore plus loin dans leur rejet de cette tradition en soutenant que le Coran même avait certainement été rassemblé plus tardivement que traditionnellement proclamé[réf. souhaitée].
Selon la des thèse de doctorat de Mustafa Karataş, les techniques de communication des hadiths ont produit parallèlement à l'augmentation des chaines de transmissions une augmentation numéraire des hadiths, la décohérence sémantique inconsciente sur plusieurs générations ayant produit des variations multiples des témoignages que les experts du hadith trient donc pour le mieux, en sélectionnant les plus redondantes et rejetant les plus marginales59.
Parmi les critiques occidentaux contemporains de l'Hadîth on trouve :

  1. 59 : (tr) Mustafa Karataş, Rivayet tekniği açısından, Hadislerin artması ve sayısı, İşaret yayınları,‎ 2007, 375 p. (ISBN 975-350-182-X)

Critiques du coran

Critique du Coran

Coran : les différentes théories chronologiques de la rédaction du Coran, philologie et approche paléographique.
Les recherches récentes montrent que le Coran n'est pas la transcription directe de la parole de Mahomet ; avant d'arriver à sa forme actuelle canonique il est passé par plusieurs phases d'écriture et de réécriture11,12. Le Coran, comme tout autre livre, a une histoire.

L'histoire de son élaboration

Il n'existe pas de Coran « original » remontant à l'époque de Mahomet. Certains chercheurs essaient de cerner les conditions de formation et la période de la rédaction du texte ou des textes : pendant ou après la vie de Mahomet13, voire -pour certains extraits- avant, ainsi que le suggère Christoph Luxenberg dans l'un de ses ouvrages12.
Le Coran inclut des parties récitées, selon la tradition, par Mahomet rejoignant des passages de la Bible hébraïque, du Talmud, du Nouveau Testament que le Coran cite explicitement comme des livres révélés14,15 tout en affirmant qu'ils contiennent des erreurscitations 6,16,17 ; et le Coran présente certaines ressemblances notables avec d'autres sources plus légendaires telle que les Sept Dormants d'Éphèse ou le Roman d'Alexandre18,19. Ainsi, de nombreux commentateurs du Coran ont voulu reconnaître en Dhû-l-Qarnayn de la sourate dix-huit du Coran, Alexandre le Grand ou Cyrus le Grand20, d'autres personnages historiques ont été repris par les savants musulmans dans le cadre d'une exégèse du Coran21,22. Le Coran reprend de nombreux récits des apocryphes chrétiens concernant la vie de Marie et l’enfance de Jésus23.
Concernant la composition du Coran par Mahomet, Maxime Rodinson écrit : «… comme (Mahomet) était doué d'une personnalité singulièrement plus riche et plus puissante que celle des Kâhin ordinaires, cette insatisfaction le poussait aussi à réfléchir. Toute une élaboration intellectuelle se déroulait parallèlement aux répercutions de son tempérament inné de son histoire personnelle sur le plan nerveux. Et cette élaboration intellectuelle était d'une rare qualité… Petit à petit, son esprit s'avançait sur une voie qui devait le mener à dépasser l'horizon de son pays et de son temps24. » Après une longue comparaison, sur une quarantaine de pages, de Mahomet avec certains mystiques comme Thérèse d'Ávila et appuyé l'idée que Mahomet croyait sincèrement à la Voix qui lui dictait des choses25, Rodinson conclut : « Mohammed dut aussi éliminer, trier, inconsciemment sans doute, et ne retenir que ce qui édifiait, exortait, consolait. Ses plus beaux poèmes n'ont sans doute jamais été écrits. Il attendait de Dieu des messages dans un sens donné et son attente modelait le verbe qui cherchait, en vain, à se montrer plus fort que lui. Au-delà des glossalistes chrétiens, il découvrait la démarche des grands prophètes d'Israël26. »

De sa compilation à sa canonisation

Chercheurs contemporains

Le philologue et islamologue Manfred Kropp explique que la langue du Coran aurait été retravaillée par des grammairiens en un texte en arabe populaire qui déjà avait de nombreux emprunts au syriaque27. Selon le traducteurMaurice Gloton et Mahmoud Azabnotes 1, le Coran comporte certaines irrégularités grammaticales par rapport à la grammaire simplifiée de l'arabe moderne, qui seraient des artéfacts de l'ancienne grammaire arabe de l'époque de Mahomet28.
L'opinion la plus partagée dans le monde des chercheurs est que « l'initiative de constitution d'un codex coranique officiel, commencée apparemment sous le califat de Uthman semble avoir trouvé son achèvement sous le règne d'Abd al-Malik (685-705) ou un peu plus tard29 ». L'absence d'uniformité de lecture due à l'absence de voyelles [réf. nécessaire], créant des variations grammaticales et sémantiques, engendre différentes traditions locales de lectures (qira'at) dont quatorze [réf. nécessaire] seront autorisées à partir du xe siècle. Les lectures non autorisées demeureront cependant débattues par les savants musulmans. Une lecture dite de Hafs ou Coufique sera imposée à tout l'Empire ottoman au xvie siècle et reste la plus répandue de nos jours. Quelques lectures ont subsisté à la périphérie de l'empire dont la version dite de Warsh ou Médinoise, la seule encore imprimée, en Afrique de l'Ouest et du Nord-Ouest30. Comme le souligne Manfred Kropp, actuellement, une collection de lectures (mu'jam al qira'ât) est répertoriée comme des variantes par rapport à la lecture hafs, tandis que point de vue scriptural, le rasm de toutes ces variantes (sans les voyelles et les hurûf al 'illah) reste uniforme et similaire aux quelque trente-mille fragments de textes coraniques remontant au ier siècle hégirien31.

La tradition musulmane

Selon la tradition musulmane, Mahomet récitera le Coran en entier par cœur à chaque ramadan en présence de Gabriel32, et plusieurs compilations intégrales du Coran seront faites par des disciples de Mahomet à titre personnel du vivant de Mahomet33,34. Après Mahomet, ce sera Abu Bakr qui fera rédiger une compilation intégrale officielle à Zayd ibn Thâbit, qui sera conservée chez lui, mais ni diffusée ni multipliée35. D'après certaines traditions musulmanes, le calife Uthman réunira une seconde fois tous les chapitres du Coran en une édition définitive et détruira toutes les autres variantes du Coran, dont certaines variantes figureront dans les livres d'exégèses et de hadith, selon les règles de la transmission des hadiths36,37,38.
La tradition situe la mise en forme orthographique du Coran (avec les voyelles, la ponctuation et l'usage systématique des points diacritiques) sous le règne de Abd al-Malik (685-705), ou un peu plus tard39,40.
La tradition rapporte une destruction massive de manuscrits de corans, afin d'homogénéiser les manuscrits sous le califat d'Uthman ibn Affan, et la destruction de la variante d'ibn Mas'ud jusqu'en 1007 à Bagdad34. Bukharirapporte les réticences d'Abdullah ibn Mas'ud sur le canon d'Uthman et ses encouragements aux Irakiens à utiliser sa propre compilation plutôt que le canon d'Uthman composée par Zayd ibn Thâbit41,34, et les plus anciens manuscrits disponibles du Coran remontent à la seconde moitié du premier siècle hégirien d'après les techniques de datation modernes42,43,11.
Du côté chiite duodécimain, le livre de Mohammad ibn Yaqub Kolayni (? - 940) intitulé Usûl al-Kâfî, est le premier livre chiite connu à affirmer que le Coran possédait certains passages évoquant l'imamat de Ali et qu'il a été falsifié44. Une affirmation désormais généralement abandonnée par ceux-ci (à l'exception de rares réticences) dans le désir de se conformer à la version orthodoxe45.

Parole de Dieu ?

Des écrivains contemporains comme Karen Armstrong basent leur critique de Mahomet et de sa religion sur la contestation d'une des idées centrales de l'Islam : le Coran représenterait la parole littérale de Dieu.
Armstrong et d'autres préfèrent parler en de vagues formules de la nature transcendantale des visions et perceptions de Mahomet dès qu'il est question de la nature divine ou non du texte du Coran. Ces formulations n'en restent pas moins considérées hérétiques par les musulmans pieux, comme le furent, en leur temps, les travaux des chercheurs universitaires sur le problème synoptique ou la quête du Jésus historique par diverses autorités religieuses du christianisme10.

Syntaxe et grammaire du Coran

Au Moyen Âge, Ibn Khaldun a écrit longuement sur les péripéties de la grammaire, du lexique et de la syntaxe arabes, et de l'i'rab46 dans son Muqaddima et décrit comment l'histoire a conduit la langue arabe à la simplification depuis ses origines47.
Le grammairien spécialiste d'arabe ancien, Muhyiddin al-Darwish, a consacré un ouvrage volumineux à une analyse grammaticale détaillée de l'intégralité du Coran, et expliqué dans un langage fort technique le fonctionnement de la grammaire de l'époque de façon systématique verset par verset.Il a également disséqué les usages grammaticaux de l'époque pour tous les points qui semblent être autant d'erreurs grammaticales au regard de l'arabe simplifié, destiné à être enseigné aux non-arabes, à partir du premier siècle hégirien48,47.

D'après l'ouvrage confessionnel sunnite Encyclopaedia of Islam49, les traits diacritiques auraient déjà été inventés au temps du Calife Ali ibn Abi Talib, qui a demandé à abu al-Aswad d'écrire un ouvrage sur la grammaire. Celui-ci aurait inventé les voyelles, encore inexistantes dans l'écriture arabe auparavant. Ces voyelles consistant en des traits diacritiques auraient été appliquées dans les manuscrits du Coran de façon systématisée plus tardivement50. Les points diacritiques permettant de différencier certaines consonnes existaient quant à eux, mais étaient utilisés exceptionnellement jusqu'alors, pour des mots prêtant à des ambiguïtés fortes, comme en témoignent les papyrus PERF 558 (22H/642)51, le papyrus bilingue P. Mich. 6714 (daté à 22-54H/642-674)52. Les différences de graphismes entre le Coran rédigé en Warch et celui rédigé en Hafs, témoignent de ce que la finalisation orthographique des versets s'est faite postérieurement à Mahomet. Certains graphismes liés à des flexions casuelles ou encore à la ponctuation ont également été rajoutés au le texte primitif, une fois inventés, pour permettre aux non initiés la bonne prononciation des versets53.

Références

  1. 7)
  2. 13)
  3. e)
  4. 93)
  5. 2
  6. e)
  7. 5
  8. ml
  9. gne)
  10. 13)
  11. cf. Manfred Kropp, Les Origines du Coran, série de conférences au Collège de France, octobre 2005, conférences en ligne du 06-10-2005, minutes 28 à 31.
  12. (en) Christoph Luxenberg, The Syro-Aramaic reading of the Koran : a contribution to the decoding of the langage of the Koran, Verlag Hans Schiler,‎ 2007 (lire en ligne)
  13. cf. Manfred Kropp, Les Origines du Coran, série de conférences au Collège de France, octobre 2005, La conférence en ligne
  14. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 103-104 ; 150-151.
  15. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, vol. 3, Hisar Yayınevi, p. 304-309
  16. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, vol. 1, Hisar Yayınevi, p. 249, 3/304-309
  17. (en) Neil Asher Silberman, The Bible unearthed : archaeology's new vision of ancient Israel and the origin of its sacred texts, New York, éditions, coll. « Free Press »,‎ 2001, p. 24 et sq.
  18. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 153-154
  19. Le Saint Coran: traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah avec la collaboration de M. Leturmy, Éditeur : Amana Publications (août 1989), ISBN 0-915957-04-3 en ligne sur Wikilivres, de nombreux passages de cette interprétation en français du Coran ont été commentés en relation avec les anciens écrits, le Coran reconnaissant les écritures judéo-chrétiennes comme d'origine révélée.
  20. Dans Tabari, La Chronique (De Salomon à la chute des Sassanides), Actes Sud (ISBN 2-7427-3317-5) p. 78.
  21. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 151-154
  22. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi: Vol. 5, pages :378-388.
  23. * la consécration de Marie dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 31 et le Proto-évangile de Jacques, * la vie de Marie au Temple dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 32 et la Sourate XIX, Marie, 16 et le Proto-évangile de Jacques, * le tirage au sort pour la prise en charge de Marie dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 39 et le Proto-évangile de Jacques, * la Nativité sous un palmier dans la Sourate XIX, Marie, 23 et l'Évangile du pseudo-Matthieu…, * Jésus parle au berceau dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 41 et la Sourate XIX, Marie, 30 et l'Évangile arabe de l’enfance, * Jésus anime des oiseaux en argile dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 43 et la Sourate V, La Table, 110 et l'Évangile de l’enfance selon Thomas.
  24. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 83
  25. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 81-122
  26. Maxime Rodinson, Mahomet, Seuil, coll. « Essais »,‎ 1994 (ISBN 978-2-02-022033-0), p. 122
  27. Kropp, Manfredd. Conférence au collège de France
  28. Lire, Maurice Gloton, Une approche du Coran par la grammaire et le lexique. édition Albouraq (2002) ISBN 978-2-84161-171-3. p. 15, 31.
  29. Etan Kohlberg et Mohammad Ali Amir-Moezzi, cités par Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 19-20 Le Coran - Google Boeken
  30. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier Bleu, 2007, p. 20 Google Boeken
  31. Les origines du Coran , par Manfred Kropp, univ. Mayence (Allemagne) (Le 6 octobre 2005 au Collège de France), conférence du 6 octobre, 28e à 30e minutes.
  32. (en) « Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, Fasting (Jeune) (XXXI), no 126 (traduction : M. Muhsin Khan). »
  33. (ar) Jâmi'ul-Sahih, Al-Bukhârî, (Riyadh) ; volume 7, p. 100, volume 9, p. 43, etc. (en) « Le texte en anglais »
  34. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 17 et suivantes. Google Boeken
  35. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, (traduction : M. Muhsin Khan), Vitues of the Quran (LXI) : 511.
  36. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, Punishement of disbelievers at War (LXXXII) : 817 (traduction : M. Muhsin Khan).
  37. (en) Muslim, Sahih al-Jâmi', traduction : Abdul Hamid Siddiqui. The book of marriage (VIII) : 3421.
  38. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi: Tome : 9, page :139.
  39. (ar) As-Suyuti, Itqan fi 'ulum al-Qur'an, Pt. 2, p. 25, cité par J. Burton dans The Collection of the Qur'an, p. 117.
  40. Etan Kohlberg et Mohammad Ali Amir-Moezzi, cités par Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier Bleu, 2007, p. 19-20 [1]
  41. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, (traduction : M. Muhsin Khan), Vitues of the Quran (LXI) : 521-525.
  42. Paris, BNF arabe 328 a par Dutton (2001, p. 74-84)
  43. (en) Andrew Higgins and Almut Schoenfeld, The Lost Archive: Missing for a half century, a cache of photos spurs sensitive research on Islam's holy text, Wall Street Journal, 12 January 2008. Retrieved 2010-02-07.
  44. Mohammad ibn Yaqub Kolayni, Usûl al-Kâfî ; Kitâb al hujjah, Vol. I : p. 427.
  45. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 19. [2]
  46. Les flexions casuelles, l'usage de l'arabe chez les bédouins avant la naissance de la grammaire arabe.
  47. ibn Khaldun, Discours sur l'Histoire universelle, Al-Muqaddima ; Traduction nouvelle, préface et notes par Vincent Monteil ; éd. Sindbad, III tomes. ISBN 2-7274-0031-4, p. 1243-1281.
  48. (ar) Muhyiddin Darwish, I'rab al Qur'an al-Karîm wa bayânahu ; éditions Dar Ibn Kathir et al-Yamama, (Damas), 1999; X Tomes.
  49. (en) M. Mukarram Ahmed (en), Encyclopaedia of Islam, New Delhi, éditions Anmol, 101 volumes, 10.588 pages. ISBN 81-261-2339-7 2005 ; vol. I, p. 83. À ne pas confondre avec l'Encyclopædia of Islam, Heinrich. Éditions Brill.
  50. B. Dodge (Editor and Translator), The Fihrist Of Al-Nadim: The Tenth Century Survey of Muslim Culture, 1970, Volume I, Columbia University Press: New York & Londres, p. 87-88.
  51. Alan Jones, Islamic Culture, 1998, Volume LXXII, No. 4, p. 95-103.
  52. Adolf Grohmann, Zum Papyrusprotokoll In Früharabischer Zeit, Jahrbuch Der Österreichischen Byzantinischen Gesellschaft, 1960, Volume IX, p. 2-5 and Figure 1. The Plate is also reproduced in A. Grohmann, I Arabische Chronologie. II Arabische Papyruskunde, 1966, Handbuch Der Orientalistik, E. J. Brill: Leiden/Köln, Plate III:1.
  53. A. Grohmann, The Problem Of Dating Early Qur'ans, Der Islam, 1958, p. 221.