Hadith
La majorité de la communauté musulmane considère le hadith comme
une source d'inspiration similaire à celle du Coran.
Ignaz Goldziher est, au début du XXe,
et avec d'autres auteurs comme Henri Lammens et Leone Caetani, le plus connu des
critiques des textes des hadiths.
… il n'est pas surprenant que, parmi les
questions les plus débattues et controversées de l'islam, tant politique que
doctrinaire, il n'y en a pas une seule qui n'ait un champion qui ne puisse
citer de nombreuses traditions, toutes affublées de l'imposant isnad.
Certains universitaires occidentaux qui suivirent ont été tout
aussi sceptiques : dans Origins
of Muhammadan Jurisprudence (1959), Joseph Schacht soutient que les isnads remontant à
Mahomet sont "plus sûrement" des faux que de véritables isnads
remontant à ses compagnons. Dans les années 1970 John Wansbrough et ses étudiants Patricia Crone et Michael Cook ont été encore plus loin dans leur
rejet de cette tradition en soutenant que le Coran même avait certainement été
rassemblé plus tardivement que traditionnellement proclamé[réf. souhaitée].
Selon la des thèse de doctorat de Mustafa Karataş, les techniques de communication des hadiths ont
produit parallèlement à l'augmentation des chaines de transmissions une
augmentation numéraire des hadiths, la décohérence sémantique inconsciente sur
plusieurs générations ayant produit des variations multiples des témoignages
que les experts du hadith trient donc pour le mieux, en sélectionnant les plus
redondantes et rejetant les plus marginales59.
Parmi les critiques occidentaux contemporains de l'Hadîth on
trouve :
- Herbert Berg, The Development of Exegesis in
Early Islam (2000)
- Fred M. Donner, Narratives of Islamic Origins (1998)
- Wilferd Madelung, Succession to Muhammad (1997)
- 59 : (tr) Mustafa Karataş, Rivayet tekniği açısından, Hadislerin artması ve sayısı, İşaret yayınları, 2007,
375 p. (ISBN 975-350-182-X)
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